Historique du Service de Déminage


Le 6 juin 1944

"Les sanglots longs des violons..", L'annonce du Débarquement du 06 juin ne laissait pas présager de la tâche complexe et oh! combien dangereuse qui se dessinait pour rendre la France Libre, le dernier acte préalable à toute mise en œuvre de paix allait se jouer...

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HOMMAGE AUX MORTS EN OPERATION

Ils étaient Français, Portugais, Espagnols, Suisses, Serbes , Polonais, Allemands, Algériens..... avec un seul point commun:

VOLONTAIRES DEMINEURS ,

pour écrire le dernier acte de la Libération du Pays: Déminer la France.

Consultez le livre d'Or

Historique de la Formation au Déminage

Février 1945, L'école de CABOURG fut fondée par le Service du Génie Rural du Calvados avec dans un premier temps , des instructeurs militaires qui ont participé aux cours de GRIGNON.

Destiné à instruire les équipes de Déminage, trois instructeurs se relaient pendant trois semaines (18 jours) au bénéfice de 25 élèves au maximum.

 

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Historique du Monument du Ballon d'Alsace

Dès 1947, un petit groupe d’anciens du déminage voulant perpétuer la mémoire de leurs victimes au devoir, décidait l’érection d’un monument.
COLSON Roger, après avoir vaincu maintes difficultés administratives et autant d’inertie, constitua le 21 novembre 1949, un Comité Régional pour l’érection, d’un monument à la mémoire des volontaires démineurs morts pour la France dans les départements du Haut Rhin, des Vosges, du Doubs, de la Haute Saône, et dans le territoire de Belfort.

 

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THANN

 

Un engin explosif datant de la Première Guerre mondiale a refait surface ce mercredi à Thann où un obus été découvert par un cueilleur de champignons dans le secteur du col du Grumbach.

 

L'engin pèse environ 120 kilos pour une longueur d'au moins 1 mètre pour 21 centimètres de diamètre. Il nécessite une attention particulière, car il pourrait contenir une substance chimique.

 

Depuis le début de l'après-midi, un gros déploiement de moyens en démineurs, pompiers, gendarmes, policiers municipaux, agents de la Brigade verte sont sur le pied de guerre. Un périmètre de sécurité a été mis en place pour interdir les chemins d'accès du secteur, fermés à toute circulation, notamment pour les promeneurs.

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Espalion. Une plaque souvenir au nom de Pierre Dujols

 

Le 17 août à 07h00

http://www.centrepresseaveyron.fr

 

 

Une photo de Pierre Dujols en 1975, avec son éternelle pipe. Un visage familier des anciens.
Une photo de Pierre Dujols en 1975, avec son éternelle pipe. Un visage familier des anciens. (DR)

Ingénieur diplômé de l’École de physique et chimie industrielles de Paris, Pierre Dujols est né à Espalion le 16 mars 1922 rue de la Grave, et décédé prématurément le 6 janvier 1979 à Paris. La ville d’Espalion va honorer sa mémoire en donnant son nom à une voie qui borde sa maison natale, sur la rive droite du Lot, et correspond à la Grave, en englobant la courte voie entre les 12 et 14 rue de la Grave.

Grand industriel, il a fondé et dirigé jusqu’à son décès la Sodern, entreprise de pointe dans le secteur nucléaire, au premier plan international dans les domaines de l’aéronautique, de l’espace et de la défense. Elle fait partie du groupe Airbus. Pierre Dujols a également été à la tête de la Société l’Air-Liquide-Philips.

Inventeur reconnu

Il compte à son actif de nombreux brevets. Inventif, sportif, adepte de plongée, à 16 ans, il avait déjà perfectionné les matériels existants pour renforcer la durée d’autonomie sous l’eau. Ce qui lui permit d’explorer longuement les fonds du Lot, et de porter secours à des baigneurs imprudents.

Combattant FFI

Étudiant à Paris pendant la guerre, il mit à profit les cours du soir du Conservatoire des arts et métiers pour fabriquer différents matériels de radio, des engins de sabotage et surtout une imprimerie de faux papiers, lui permettant d’aider des résistants et réfractaires au STO. Dénoncé, il entra dans la clandestinité sous le nom de Pierre Delmas. Ces activités ne l’empêchaient pas de franchir régulièrement en vélo la ligne de démarcation pour rendre visite à sa famille à Espalion.

Combattant des Forces françaises de l’intérieur, il sort de la clandestinité en août 1944 pour participer activement à la libération de Paris et prendre, à la tête d’une petite équipe, un important dépôt allemand de matériel et de vivres. Démineur-chef de 1945 à 1950, il participe à des activités opérationnelles de déminage, et de recherche-développement. Il met au point un procédé de détection à grande profondeur, qui contribuera à rétablir la sécurité des zones minées. Il rentre ensuite dans les laboratoires de recherche de la compagnie Philips, pour laquelle il développe les activités de physique nucléaire et crée la Sodern.